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white square; on black; brown noise; Der Titel des Videos ist zugleich eine vollständige Inhaltsangabe. Sämtliche Elemente, aus denen sich diese Arbeit zusammensetzt, sind damit bereits bezeichnet. Der Zuseher bekommt ein weißes Quadrat zentriert auf schwarzem Grund zu sehen, das synchron zum Ton aufblitzt, verschwindet und in seiner Größe variiert. Die rasche Bildabfolge, die sprunghafte Skalierung und der maximale Kontrast von Weiß und Schwarz irritieren das Auge und hinterlassen Nachbilder auf der Netzhaut.
Der Künstler und Programmierer m.ash aka Michael Aschauer verwendete ausschließlich vom Computer generierte Bestandteile. Ein digital erzeugtes "braunes Rauschen" wurde erst in hunderte Einzelteile zerlegt und danach per Zufallsgenerator abgespielt. An den jeweiligen Soundschnittkanten wird ein Knacksen hörbar, welches über das ununterbrochen dumpf dröhnende Rauschen geschichtet den Audiotrack strukturiert und rhythmisiert.
Analogien zu kunsthistorisch relevanten Werken von Kasimir Malevitch und Peter Kubelka drängen sich unweigerlich auf. Im Unterschied zu diesen großen Vorgängern läßt m.ash allerdings die digitale Maschine selbst in der ihr eigenen Sprache der Mathematik zu Wort kommen. Der Künstler entwickelt ein Programm, das an seiner Stelle ästhetische und formale Entscheidungen trifft. Sämtliche Merkmale des Subjektiven und Geschmäcklerischen sind getilgt.
Und genau hierin liegt das provokante Potenzial dieser Arbeit: Die Meister der Moderne werden zitiert, um sie zu ironisieren. Anstelle des "Künstlergenies" von einst tritt ein banales Computerprogramm.
(Norbert Pfaffenbichler)
w_sqr (texte français)
white square; on black;brown noise; le titre de cette vidéo constitue également une parfaite description du contenu.Tous les composants de cette uvre sont ainsi nommés demblée. Le spectateur voit un carré blanc, centré, sur un fond noir, qui surgit, disparaît et change de taille en absolu synchronisme avec le son. La succession rapide dimages, les modifications de taille saccadées et le contraste noir et blanc extrême déroutent lil et déposent sur la rétine des images consécutives.
Lartiste et programmeur m.ash aka Michael Aschauer a utilisé uniquement des éléments générés par ordinateur. Un « bruit brun » produit numériquement a dabord été décomposé en centaines dunités qui ont ensuite été lues par un générateur de hasard. A chaque point de jonction entre deux sons, on entend un craquement qui, dépassant le ronflement sourd et incessant, confère à la bande son structure et rythme.
Lanalogies avec des uvres de Kasimir Malevitch et Peter Kubelka ayant marqué lhistoire de lart vient immanquablementà lesprit. Mais à linverse de ses illustres prédécesseurs, m.ash laisse la machine numérique sexprimer dans le langage mathématique qui lui est propre. Lartiste conçoit un logiciel qui prend les décisions esthétiques et formelles à sa place. Tous les paramètres de la subjectivité et du goût sont éliminés.
Et cest précisément là que réside la charge de provocation dont est dotée cette uvre : elle cite les maîtres de lart moderne pour mieux les railler. Le « génial artiste » cède la place à un simple programme dordinateur.
(Norbert Pfaffenbichler)
Traduction: Françoise Guiguet
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2003
Österreich
3 min