3 Minimals
3 short animated films about the community of men and it´s perils. (Production note)
Falling: 9 sec
Boring: 2 min 1 sec
Loving: 58 sec
Falling
Rapidly sketched figures. And you have to look quickly to see Falling. A curiosity, an upside-down world: Reading the synopsis probably takes longer than watching the entire film. A little dog jumps into a mans arms; a huge bone falls onto the two, burying them. The end.
The shortest of Maurers micro-animation films with the collective title Minimals is about human co-existence, though with a dog in this case, ...and its complications. (Leopold Maurer) A Dadaist trifle, and Dada means nothing.
Boring
Both boring and bored, a desk jockey (with a cylindrical head) sits at his workplace, writing, a computer stands to his left. We hear the clacking of the keys, typical office sounds come from the adjacent rooms. Theres a large box to the right, and he repeatedly glances into it.
He lifts the lid; a huge fly buzzes out and around the room, then lands on the mans chest. He gently strokes the fly.... This wordless scene has unexpectedly turned into a love story. A minimal film about human co-existence with a housefly.
Loving
Two-dimensional figures with huge heads: A man and a woman steadfastly sit face to face at a table set with coffee and cake. A date? While Boring unexpectedly reveals itself to be a love story, Loving turns into a battle for a buffet, a duel. Not content to devour the cake quickly and aggressively, accompanied by clips of heavy metal, they continue with the cups, the tables top and its legs. Love is a consumer product, and it doesnt take long to gulp it down.
(Bernhard Seiter)
Translation: Steve Wilder
3 minimals (texte français)
Des personnages griffonnés d'un trait rapide. Et il faut être vif du regard pour ne pas rater Falling. Une curiosité, un monde à l'envers la lecture du synopsis dure sans doute plus longtemps que le film tout entier : un petit chien saute dans les bras d'un petit homme ; un os énorme leur tombe dessus et les écrase. Fini.
C'est le plus court des micro-dessins animés de Maurer, réunis sous le titre Minimals « sur la vie en commun des hommes... », mais cette fois avec un chien « ... et ses pièges » (dixit Leopold Maurer). Une babiole dadaïste, et dada signifie rien.
Boring
Ennuyeux et ennuyé, un homme de bureau (la tête en forme de tuyau cathodique) est assis à son bureau en train d'écrire, un ordinateur à gauche devant lui. On entend le clac-clac des touches, des bruits de bureau nous parviennent des pièces d'à côté. A sa droite se trouve une grosse boîte dans laquelle il jette des petits coups d'il. Il soulève le couvercle; une mouche géante s'en échappe et se met à voler, puis se pose sur la poitrine de l'homme. L'homme caresse tendrement la mouche... Subitement, la scène laconique s'est muée en scène d'amour. Un Minimal sur la vie en commun des hommes avec une mouche domestique.
Loving
Des personnages à silhouette plate et crâne volumineux : un homme et une femme se font face imperturbalement, assis devant un café et un gâteau. Un rendez-vous galant ? Si Boring s'est soudain transformé en histoire d'amour, Loving devient foire d'empoigne, duel. Non seulement ils engloutissent le gâteau avec précipitation et agressivité, mais aussi, à coups de dents rapides (accompagnés par des soundclips de musique heavy metal), les tasses, le plateau de table, les pieds de table. L'amour est un bien de consommation qui s'avale en un rien de temps.
(Bernhard Seiter)
Traduction: Françoise Guiguet
3 Minimals
2005
Austria
3 min 8 sec